Ressources humaines

Deux jours pour faire le point sur l'actualité des services de santé au travail hospitaliers. Les 19 et 20 septembre se sont tenues les sixièmes journées de l'ANMTEPH. Faute de Gouvernement, plusieurs dossiers sont jusqu'à présent restés en suspens.

Alors qu'il était en hausse depuis le Ségur de la santé 2020, le salaire net moyen des hospitaliers enregistre sa première baisse en 2022. Une chute de 0,4% en euros constants qui résulte de l'inflation qui a touché les Français.

Les aspirations de la génération des nouveaux internes en anesthésie-réanimation sont bien différentes de celles des futurs retraités qu'ils vont remplacer. Ce hiatus ne doit pas faire oublier le sujet de l'évolution du métier.

Si juridiquement parlant l'extension du Ségur dans le secteur privé non lucratif ne peut être remise en cause, son financement pose question. Les départements et l'État se renvoient la responsabilité.

Tensions dans le couple, projet d'enfant reporté voire annulé, tâches domestiques gérées à sens unique, loisirs réduits à portion congrue… Le quotidien professionnel des dirigeants hospitaliers percute lourdement leur vie sociale et familiale.

Si la problématique des violences et menaces que subissent les professionnels de santé est de mieux en mieux renseignée, peu de données concernent les directeurs d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Le SMPS a présenté les résultats de son enquête à ce sujet : les D3S se sentent isolés face à ce phénomène.

Les professions de santé se déclinent aujourd'hui en sept ordres. Le syndicat des audioprothésistes, encouragé notamment par ces instances, porte le projet de création d'un huitième avec à la clé un code de déontologie.

L'édition 2023 du bilan annuel de l'emploi dans les associations et fondations du champ sanitaire et social conforte les grandes tendances observées les années précédentes. Les établissements du secteur du handicap emploient le plus de salariés.

À l'heure de la rentrée au sein des instituts, le SMPS renouvelle sa position quant au besoin de revalorisation des cadres de santé. Cela passe par une meilleure rémunération, mais aussi par une refonte de la formation.

Dans un communiqué transmis ce 17 septembre, le Cefiec alerte sur l'urgence de reprendre les travaux de refonte du métier et de la formation infirmière. Les formateurs craignent qu'il ne soit déjà trop tard pour garantir une application en 2025.