Handicap

Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales, rendu public le 24 mars, propose d'établir une "catégorie unique" d'établissements et services sociaux et médico-sociaux pour personnes handicapées et de favoriser les dispositifs intégrés. L'autodétermination serait au cœur de ce projet, en soutenant les droits individuels.

À la suite d'une saisine de Nexem et du Gapas, la Haute Autorité de santé démarre des travaux sur l'autodétermination. Elle souhaite adopter une approche transversale qui puisse parler à l'ensemble des structures sociales et médico-sociales.

L'autodétermination est devenue un incontournable des projets d'établissements du secteur du handicap. Pourtant, sur le terrain, les professionnels se sentent souvent dépourvus pour la mettre en œuvre pleinement. Un projet européen veut les outiller.

Le nouvel Institut du cerveau de l'enfant "hors les murs" a été officiellement lancé le 19 mars à Paris. Il associe médecins, recherche et éducateurs dans la prise en charge des troubles du neurodéveloppement. Un bâtiment dédié ouvrira fin 2027.

Alors que le 21 mars est la journée mondiale de la trisomie 21, le vice-président de l'Unapei alerte sur le vieillissement des personnes concernées. Cette question est rendue brûlante par les avancées en matière d'espérance de vie. Christian Biotteau souhaite que l'autodétermination de chacun soit respectée, même dans cette phase de la vie.

Le 11 mars, le réseau H a présenté les dix lauréats de ses trophées femmes en entreprise adaptée et en Esat. La cérémonie a été l'occasion de rappeler l'importance de l'empouvoirement des femmes dans ces structures économiques.

Entériné avec la loi Kouchner de 2002, le principe de démocratie sanitaire induit de nombreux droits pour les usagers en santé. Des mesures spécifiques doivent être déployées pour s'assurer que les personnes handicapées puissent s'en emparer.

Le dernier comité interministériel du handicap a annoncé un renforcement de l'accès à la communication alternative et améliorée. En première ligne, les établissements médico-sociaux auront l'obligation de s'engager dans la démarche pour l'ensemble des usagers qui pourraient en avoir besoin. Ils seront aidés par des missions départementales.

Un colloque de la Fondation John-Bost à Paris a souligné l'importance de respecter et comprendre les décisions et refus des personnes en situation de handicap. Si la personne s'avère non verbale, le corps apparaît comme une clé de compréhension.