Professionnels du social

Aux portes de la Seine-Saint-Denis, l'hôpital Robert-Debré est le siège du centre d'excellence sur les troubles du neurodéveloppement Inovand. Pourtant le territoire témoigne encore de parcours semés d'embûches pour les enfants autistes.

Le périmètre de l'obligation vaccinale contre le Sars-Cov-2 pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social ne connaîtra aucun changement. Toutes les personnes soumises à cette obligation devront obligatoirement faire leur rappel.

2 200 personnes à Paris, selon la police, se sont mobilisées ce 7 décembre à l'appel des syndicats pour dénoncer leur non revalorisation et leurs conditions de travail. La liste des revendications reste longue.

L'association Personnes autistes pour une autodétermination responsable et innovante constate que sont toujours diffusées en France des formations non conformes aux dernières connaissances scientifiques. Elle demande au Gouvernement d'intervenir.

Si des expériences de coopérations réussies existent localement, la coordination des aides à domicile, aides-soignants et infirmiers se heurte globalement à de nombreux freins. Ceux-ci sont liés à l'offre elle-même et aux financements actuels.

Dans un courrier au Premier ministre, la Fédérations des acteurs de solidarité, l'Uniopss, la Fehap, Nexem, la Cnape et la Croix-Rouge demandent la revalorisation du travail social. Cela passerait par les salaires et les dotations.

Accompagner les deux parents en centre maternel, associer un dispositif de prévention renforcée à une crèche, penser la place des assistants familiaux dans les Camsp, mieux organiser le parcours de soins... Des solutions existent pour limiter le surhandicap des enfants protégés. Certaines d'entre elles ont été présentées aux journées de l'Anecamsp.

Les équipes mobiles d'appui médico-social à la scolarisation se généralisent. Si les mises en œuvre différent en fonction des réalités ou priorités locales, toutes renforcent la coopération avec l'école mais aussi à l'intérieur du médico-social.

L'Association des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques et leur réseau s'inquiète des effets délétères conjugués des injonctions à la désinstitutionnalisation et de la non-intégration des professionnels éducatifs au Ségur de la santé.