Syndicats

À l'issue d'une entrevue attendue depuis des mois avec la présidence de la République, l'intersyndicale du secteur de l'aide aux personnes âgées dépendantes a fait la lumière sur ses attentes : la création respective de 20 000 postes à domicile et en établissement d'ici la fin de l'année. Et un engagement officiel en la matière avant l'été.

Au prise à une grève illimitée, le groupe Confluent à Nantes défend sa politique salariale et sociale. Rejetant les revendications syndicales, il promet que le maintien des acquis est un "critère stratégique" dans le choix du nouvel actionnaire.

Propriété du groupe Vivalto Santé, l'hôpital privé Saint-Grégoire est secoué depuis le 25 mars par un vaste mouvement de grève. Les discussions sont au point mort avec les grévistes, qui réclament une hausse des salaires et des recrutements.

Le ministère du Travail a choisi d'agréer un opérateur cohésion sociale et un opérateur santé. Les deux font partie de la liste restreinte du nouveau dispositif de formation professionnelle. Après une période de doute, les dés sont jetés.

Dans son rapport annuel récemment diffusé, la FHP-MCO signale que les 590 établissements privés MCO ont réalisé 64% de l'activité de chirurgie ambulatoire en 2017 et 2,7 millions de patients ont été accueillis dans leurs 126 services d'urgences.

Les infirmiers non spécialistes mais bénéficiant d'un nombre d'années d'expérience à déterminer pourront continuer d'exercer au bloc opératoire s'ils obtiennent l'accord d'un jury. C'est la solution trouvée par la DGOS, les représentants Ibode et les fédérations pour préparer l'entrée en vigueur des derniers actes exclusifs au 1er juillet.

Six jours après avoir annoncé 1 000 € de prime Macron à chaque salarié, le groupe Confluent à Nantes est en plein conflit social. Dans le collimateur des grévistes : conditions de travail et salaires. Et en arrière-plan, le futur nouvel actionnaire.

Deux syndicats d'infirmiers libéraux ont finalement signé l'avenant à leur convention avec l'Assurance maladie ce 29 mars. Il acte la généralisation du bilan de soins infirmiers, crée de nouveaux actes et encourage les usages numériques.

La concertation ne s'ouvrira que dans un mois mais le contour de la réforme des congés bonifiés, prévue en 2020, est d'ores et déjà connu : ils seront accordés tous les deux ans et non plus trois. Et les 30 jours supplémentaires seront supprimés.