HAS

Il est mis en consultation par la HAS en amont de l'élaboration d'un standard de synthèses médicales et dans la perspective de leur numérisation. Tous les professionnels des secteurs sanitaire, médico-social et social qui élaborent ou utilisent ces documents, à ce jour statiques, peuvent s'exprimer jusqu'au 20 janvier.

La Haute Autorité de santé a besoin des ressources humaines à la hauteur de l'ampleur de ses missions, selon Jean Lessi, qui en prend la direction. Celui-ci s'étonne du décalage actuel entre le plafond d'emplois et les missions confiées.

Le parcours de soins des personnes épileptiques doit inclure une évaluation des impacts sociaux, professionnels et scolaires de la maladie ainsi qu'un dépistage initial de comorbidités cognitives, psychiatriques ou neurodéveloppementales.

Le questionnaire e-Satis HAD est expérimenté depuis 2021. Sa qualité est validée mais il n'est pas assez discriminant pour permettre l'amélioration des pratiques. Le volume d'activité en HAD est par ailleurs insuffisant pour un déploiement national.

La stratégie nationale de santé 2023-2033 est une occasion de relancer la dynamique en faveur de la démocratie en santé, plaide la HAS. Selon elle, bien que réduite, la dissymétrie des positions entre professionnels de santé et usagers reste massive. L'agence prend donc position.

Alors que plusieurs psychiatres dénoncent la façon dont serait traité le sujet de la pair-aidance dans une future recommandation sur la précarité et les troubles psychiques, des défenseurs de ces pairs montent désormais au créneau.

La HAS a tranché le 9 novembre sur l'expérimentation d'accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes au sein d'une CPTS, porté par la loi du 19 mai sur l'accès aux soins. Elle propose de limiter à certains troubles et rappelle l'enjeu de formation.

L'agence publie sa feuille de route dédiée aux questions de santé-environnement. Ancrer durablement ces enjeux dans ses travaux et ses missions doit contribuer à réduire l'empreinte écologique du système de santé tout en améliorant les soins et les accompagnements dispensés. Telle est l'ambition affichée.

En clôture de la semaine nationale de la sécurité des patients ce 24 novembre, la DGOS a présenté la feuille de route pour améliorer la sécurité des patients et des résidents. Elle se décline en deux objectifs transversaux sur cinq axes de travail et est assortie de vingt-six actions.