Plateau technique

Le CHU de Caen est incité à renforcer sa radioprotection oculaire

L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) demande au CHU de Caen (Calvados) d'adapter son organisation ou ses mesures de protection à la suite d'un incident déclaré. Il s'agit d'une surexposition au niveau du cristallin d'un radiologue réalisant des examens sous guidage radioscopique. Les résultats de ses dosimètres à lecture différée montrent une exposition légèrement supérieure à la limite réglementaire sur douze mois, après un retard dans l'envoi des appareils au laboratoire…

Les ingénieurs biomédicaux rendent évolutive la nomenclature des équipements hospitaliers

Des ingénieurs biomédicaux se sont saisis de la nomenclature CNEH désuète pour l'actualiser et la rendre évolutive face aux évolutions technologiques. L'Afib va réitérer ce travail interprofessionnel cette fois pour les services techniques.

Actualisée pour la dernière fois en 2011, la nomenclature CNEH avait besoin d'une mise à jour pour intégrer les nouveaux dispositifs médicaux comme les exosquelettes. (Amélie Benoist/Image Point FR/BSIP)

PLFSS 2026

Un consensus est trouvé à l'Assemblée nationale sur la lutte contre les rentes

L'examen de l'article du projet de loi de financement de la sécurité sociale s'est conclu par un vote favorable des députés en séance publique. Ils ont amendé ce passage en intégrant les besoins d'investissements.

Analyse

Les baisses tarifaires sur l'imagerie ont une incidence négative sur d'autres spécialités

La médecine vasculaire, la cardiologie et la médecine nucléaire sont visées par les baisses tarifaires décidées par la Caisse nationale de l'assurance maladie sur l'enveloppe imagerie. Une situation jugée injuste qui va à l'encontre de la pertinence et de l'innovation pour ces spécialistes. Les radiologues sont en grève pour protester.

L'usage d'un échographe-doppler se répand en médecine mais les baisses tarifaires omettent la question de la formation aux pathologies spécifiques, plus poussée chez les médecins vasculaires. (Imane/Image point FR/BSIP)

Le nouvel hôpital du Pays d'Olmes a ouvert ses portes en Ariège

Projet attendu depuis plusieurs années, la reconstruction de l'hôpital du Pays d'Olmes est enfin achevée à Lavelanet en Ariège. L'établissement de proximité a ouvert ses portes en ce début novembre.

Le déménagement au sein des nouveaux locaux de l'hôpital du Pays d'Olmes à Lavelanet en Ariège a eu lieu le 4 novembre. (Bourdarios/Chiva)

Le CHU de Dijon investit 3,4 millions d'euros dans un scanner à comptage photonique

Le CHU Dijon-Bourgogne (Côte-d'Or) s'est doté d'un scanner à comptage photonique dont la technologie de pointe "assure une qualité d'image sans précédent". Ses détecteurs permettent de comptabiliser les photons et de les classer en quatre niveaux d'énergie sans passer par la phase dite de scintillation, décrit le CHU dans un communiqué diffusé le 24 octobre. Il en résulte "une très grande finesse de détection, produisant une image de très haute résolution", la suppression du "bruit électronique"…

Neuf leviers permettent de faire entrer l'écoresponsabilité au bloc opératoire

Les blocs opératoires représentent des espaces à fort impact environnemental. Pour accompagner les établissements de santé dans leur transition écologique, l'Anap et le Ceres publient le premier référentiel pour un bloc opératoire écoresponsable.

Un diagnostic simplifié de l'embolie pulmonaire réduirait de 20% le recours au scanner

Pour exclure une embolie pulmonaire, le dosage sanguin doit afficher un seuil de D-dimères d'environ 500 nanogrammes par millilitre (ng/mL). Or bien que les recommandations autorisent chez certains patients un niveau plus élevé pouvant aller jusqu'à 1 000 ng/mL pour limiter le recours au scanner, le diagnostic repose encore trop souvent sur cet examen coûteux et contraignant. Fort de ce constat, une équipe des urgences de la Pitié-Salpêtrière a testé une "approche simplifiée", relatent les hôpitaux…

Les erreurs graves totalement évitables s'appuient sur des "fragilités systémiques"

Une étude européenne menée par l'assureur Relyens révèle que 3% des demandes d'indemnisation concernent des événements indésirables graves, clairement identifiables et théoriquement évitables. Une culture de sécurité des soins "plus forte et durable" s'impose face à ces "never events" qui nuisent aux patients, aux soignants et aux établissements.

Les "never events" surviennent à 84% lors d'interventions programmées, un cadre opératoire censé être pleinement sécurisé. L'oubli de matériel et la brûlure du patient recouvrent à eux deux 55% des cas répertoriés et indemnisés. (Albane Noor/BSIP)

L'obligation de présence de l'anesthésiste au bloc est confirmée en cassation

Le constat de la Cour de cassation est sans appel et entérine la rupture d'un contrat d'exercice libéral décidée par une clinique de Martinique : l'anesthésiste doit être obligatoirement présent "sur le site où sont réalisés les actes d'anesthésie", c'est-à-dire au sein du bloc et non dans les étages ou en consultation. Sinon c'est la faute grave.

En février 2018, la Clinique Saint-Paul à Fort-de-France a mis fin pour "motifs graves" au contrat d'exercice libéral d'un de ses anesthésistes pour son absence du bloc mais aussi des maltraitances sur ses patients. (Amélie Benoist/Image Point FR/BSIP)