Ressources humaines

Trois quarts des spécialistes hospitaliers d'anesthésie-réanimation et de médecine intensive réanimation travaillent plus de 48 heures par semaine. Une enquête dévoilée le 16 mai par le SNPHAR-E montre le manque d'harmonie de leur organisation du temps de travail. Le décompte en temps continu emporte de plus en plus d'adhésions.

Le verdict de la Cour des comptes est sans appel. La fonction publique hospitalière manque totalement à ses obligations de contrôle des mobilités entre secteurs public et privé et des cumuls d'activité. Une reprise en main déontologique s'impose.

Face à une situation financière dégradée, les représentants des conférences des CHU demandent qu'aucune mesure ne soit prise pour réduire la masse salariale. Ils espèrent des effectifs hospitalo-universitaires accrus.

Dans le cadre d'une médiation ordonnée par le tribunal administratif, la direction du CHU de Dijon et les organisations représentatives des internes ont élaboré ensemble une charte inédite. L'accord prévoit le lancement d'une enquête et le suivi des heures de travail effectuées, avec notamment un compteur pour récupérer les heures supplémentaires.

Après les syndicats, la section H du Conseil national de l'ordre des pharmaciens prend position sur les mesures qui concernent l'exercice en pharmacie à usage intérieur dans le pacte de lutte contre les déserts médicaux.

Le directeur général de la santé Grégory Emery quitte son poste. Christian Saout préside la commission de l'engagement de la Haute Autorité de santé et Catherine Grenier est nommée médecin-conseil national de l'Assurance maladie.

L'ARS Centre-Val de Loire propose aux Ehpad de lever en partie leurs difficultés de recrutement d'aides-soignants par une dérogation aux règles nationales de financement. Des postes d'agents non diplômés pourraient bénéficier de la dotation soins.

Le nouvel hôpital sur l'Île-de-Nantes ne sera livré qu'en 2027 mais le CHU anticipe les changements avec un plan d'accompagnement pour ses agents. L'objectif est de leur donner l'opportunité de redéfinir leur projet professionnel s'ils le souhaitent.

Médecins, infirmiers, directeurs, cadres… La file active du centre de prévention de l'épuisement professionnel des soignants au CHU de Toulouse compte des profils variés mais confrontés à des difficultés similaires comme la charge de travail et des conflits éthiques. Fait marquant pour l'équipe du centre, la jeunesse de certains consultants.

Katie Galois, infirmière référente en pratique avancée au CHU de Nancy, a été nommée invitée permanente des principales instances décisionnaires de l'établissement. La direction du CHU de Nancy y voit une avancée "inédite".