RH

La solidarité passe aussi par le déplacement de centaines de professionnels de santé

Plus de 300 soignants ont déjà quitté leur région pour renforcer les équipes des établissements les plus touchés par l'épidémie de Covid-19, dans le Grand-Est et en Île-de-France. Les groupes privés organisent aussi, sur la base du volontariat, des transferts en leur sein, et même vers le public.

Le CHU de Nîmes invente un drap de glissement qui mobilise deux fois moins de soignants

Les patients infectés par le Covid-19 et hospitalisés en réanimation doivent parfois être placés sur le ventre lorsqu'ils sont sous respirateurs, ce qui nécessite de monopoliser six soignants. "Ces derniers doivent s'habiller, se déshabiller et consommer des équipements de protection précieux en ce moment", explique Fabrice Nouvel, ergothérapeute de la clinique du positionnement et de la mobilité du CHU de Nîmes (Gard), cité dans un communiqué diffusé le 30 mars. Pour éviter ce gaspillage, la clinique…

Des agents de sécurité sont positionnés à Lariboisère pour raccompagner les soignants

À l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), la direction de l'hôpital Lariboisière et du site voisin de Fernand-Widal à Paris (10^e arrondissement) propose depuis le 30 mars aux personnels d'être raccompagnés par des agents de sécurité entre 18h et 22h. Objectif : sécuriser le trajet à pied des soignants vers la gare du Nord toute proche ou les stations de métro, en particulier celle de Barbès-Rochechouart, pour leur éviter d'être agressés physiquement ou verbalement, a indiqué ce 1^er avril…

Le renouvellement d'ordonnances par les infirmiers est élargi jusqu'au 15 avril

"Eu égard à la situation sanitaire et à titre exceptionnel, lorsque la durée de validité d'une ordonnance prescrivant des soins infirmiers est expirée et afin d'éviter toute interruption de traitement préjudiciable à la santé du patient, l'infirmier peut poursuivre dans les conditions prévues par la prescription initiale" plusieurs types de soins et ce jusqu'au 15 avril. C'est ce que détaille un arrêté paru au Journal officiel ce 1^er avril.

Cela concerne :

les soins infirmiers en rapport avec une …

Mars 2020

Les mouvements dans le monde sanitaire

En mars, le monde sanitaire est notamment endeuillé par la disparition de premiers professionnels de santé, hospitaliers et libéraux, emportés par le coronavirus. Plusieurs nominations sont directement liées à la gouvernance de cette crise sanitaire.

L'exposition des soignants au coronavirus ne suffit pas à légitimer un droit de retrait

Dans la fonction publique et donc son versant hospitalier, impossible pour les agents d'exercer leur droit de retrait au seul motif d'une exposition au coronavirus. Les pouvoirs publics rappellent les règles et les éventuelles sanctions.

Les étudiants en soins infirmiers demandent plus d'égalité en cette période de crise

Les étudiants en soins infirmiers sont fortement mobilisés face au Covid-19 mais ils lancent plusieurs alertes quant au flou et aux inégalités exacerbés pendant la crise. Une pétition pour une rémunération équitable a déjà recueilli 50 000 signatures.

L'emploi direct bénéficie d'un dispositif adapté de chômage partiel

L'ordonnance du 27 mars portant mesures d'urgence en matière d'activité partielle ouvre le dispositif aux particuliers employeurs. Une mesure dont se félicite la Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem), par communiqué. "Dès les premiers jours de la crise", la Fepem a alerté les pouvoirs publics sur la baisse d'activité résultant de l'épidémie et sur l'absence de dispositif de chômage partiel pour l'emploi direct.

Désormais, plusieurs possibilités s'offrent aux particuliers employeurs…

Les syndicats martiniquais menacent l'ARS et le CHU d'un droit de retrait ce 2 avril

En Martinique, cinq syndicats* menacent par communiqué la préfecture, l'ARS et le CHU d'exercer leur droit de retrait ce 2 avril si des solutions "urgentes et pérennes" ne leur sont pas apportées à leur demande de protection expresse contre le coronavirus. Quatre volets sont visés :

la fourniture de masques, blouses, charlottes, pyjamas à usage unique, embouts de thermomètre, chaussures, tabliers à usage unique, produits d'anesthésie, lunettes de protection, gants à usage unique et respirateurs ;…

La prime d'attractivité territoriale peut être payée en Île-de-France jusque fin juin

Par le biais d'un décret paru ce 31 mars au Journal officiel, le ministère des Solidarités et de la Santé repousse de trois mois cette année la date butoir pour verser la prime d'attractivité territoriale en Île-de-France. Créée cet hiver, celle-ci concerne les agents de la fonction publique hospitalière exerçant à Paris ou dans l'un des trois départements de la petite couronne que sont les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.

D'un montant brut annuel fixé à 940 euros, le paiement…