Fiches pratiques

Depuis plusieurs années déjà des dispositifs se sont développés pour dénoncer les cas de maltraitance des personnes âgées et des adultes en situation de handicap... comme le numéro d'appel national 3977, le défenseur des droits ou encore la Miviludes. La maltraitance est aussi clairement punie par la loi.

Les établissements médico-sociaux d'accueil des personnes âgées dépendantes comme ceux hébergeant des personnes en situation de handicap sont soumis à une réglementation incendie visant les espaces privés. Elle peut être plus restrictive en fonction de la classification de l'établissement concerné.

D'après la dernière enquête Handidactique, 14,9% des cas de refus de soins ont été subis en établissements sociaux ou médico-sociaux, et 5,8% à l'hôpital. Ce constat, déjà évoqué en 2013 dans le rapport de Pascal Jacob, implique aux structures d'organiser au millimètre la venue et le parcours de la personne handicapée au sein des établissements.

Entre mauvaise déglutition, fausses routes et troubles du comportement alimentaire, l'alimentation des personnes en situation de handicap est souvent considérée sous un angle technique et médical. Pourtant, pour les usagers, comme pour le reste de la population, le repas doit pouvoir être un moment de socialisation et de plaisir gustatif.

L'accompagnement à domicile des personnes handicapées psychiques doit se faire par des intervenants connaissant les spécificités de ce type de handicap. Le projet de vie, central dans les interventions, doit être mûrement étudié par tous et avec la personne. Plusieurs précautions et attentions doivent être prises pour un bon déroulement.

Sans une signalétique adaptée aux résidents et visiteurs, il peut être difficile de retrouver son chemin en Ehpad. Quelques règles s'imposent. Il faudra distinguer la signalétique extérieure et intérieure en considérant les indications directionnelles ou d'identification.

Les établissements accueillant des personnes en situation de handicap ne bénéficient pas de pharmacie à usage intérieur (PUI), à l'inverse de certains Ehpad. Un autodiagnostic du circuit du médicament permet néanmoins de réduire le risque d'erreurs iatrogéniques aux différentes étapes et d'améliorer la prise en charge.

La déambulation et l'errance sont des phénomènes qui peuvent survenir chez les personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer, à différents stades. L'enjeu, à domicile comme en Ehpad, est alors de prévenir les risques associés pour la personne âgée tout en préservant sa liberté d'aller et venir.

Entre le parent "expert" qui veut tout contrôler et celui qui abandonne tout le travail éducatif aux professionnels, les équipes médico-éducatives ont parfois du mal à trouver le juste équilibre. Si les outils législatifs existent, c'est surtout la communication et le dialogue qui peuvent renforcer les pratiques de coéducation.

Les besoins d'aides humaines varient au fil du temps et d'une personne à l'autre. La mutualisation de la prestation de compensation du handicap dans un lieu de vie commun permet de garantir un accompagnement constant ou de moduler les interventions. Comment cette prestation est-elle attribuée et comment peut-elle être mutualisée ?