Justice

Ce 30 avril, le CHU de Clermont-Ferrand a été condamné par le tribunal administratif de la même ville à verser 5 000 euros à une famille après le signalement erroné d'un cas de maltraitance survenu en 2016.

Plusieurs syndicats de praticiens hospitaliers et psychologues saluent la publication du décret réintégrant ces professionnels parmi les collaborateurs occasionnels de service public. Ils restent cependant vigilants sur plusieurs points.

Que s'est-il passé à la Pitié-Salpêtrière ce 1er mai ? Plusieurs manifestants ont pénétré dans l'enceinte de l'hôpital et certains ont tenté d'entrer dans le service de réanimation chirurgicale. Leurs motivations restent encore floues. Mais ces faits ont été ouvertement condamnés par la ministre de la Santé et de nombreux hospitaliers.

Selon un projet de décret, le Gouvernement va réintégrer parmi les collaborateurs occasionnels de service public les médecins et psychologues réalisant des expertises judiciaires civiles, y compris les expertises rémunérées par les parties au procès.

Pas question pour l'ARS ligérienne de transférer les autorisations de la clinique urologique de Saint-Herblain, malgré les appels du pied du repreneur potentiel. Malgré cela, un plan de reprise a finalement été approuvé par le tribunal de commerce.

La décision d'arrêter l'alimentation et l'hydratation artificielle de Vincent Lambert, assortie d'une sédation profonde et continue, a réuni les conditions exigées par la loi, selon le Conseil d'État. Sera-t-elle appliquée ou de nouveau suspendue ?

Revenant sur la décision d'appel, la Cour de cassation a estimé que le manquement d'une éducatrice à l'obligation d'informer les autorités d'une agression sexuelle constituait bien une faute grave. Tout comme un coup de pied infligé à un résident.

Les analyses biologiques menées par le parquet de Toulouse après le décès de cinq résidents de l'Ehpad de Lherm confirment l'hypothèse de l'intoxication alimentaire. Une information judiciaire a été ouverte contre "personnes non dénommées".

Plusieurs mesures pour mieux sécuriser les services d'urgences sont annoncées par le CHU marseillais, à la suite de la violente agression d'une aide-soignante le mois dernier. L'agresseur, au lourd casier, a été condamné à quatre ans de prison ferme.