Justice

Hospi Grand Ouest parvient à contenir la cyberattaque qui frappe sa clinique de Rennes

Depuis le 3 octobre, c'est au tour du groupe privé mutualiste Hospi Grand Ouest, dans le giron du groupe Vyv, d'être la cible d'une cyberattaque. Seule sa clinique de La Sagesse à Rennes (Ille-et-Vilaine) est pour l'heure touchée. Sur place, toutes les mesures ont été prises pour éviter la propagation, incluant des dispositifs préventifs dans la petite dizaine d'établissements du groupe, la rupture du réseau Internet et un passage en mode "papier". Grâce à ces dispositions et au travail "sans rel…

Un patient de 14 ans assène un coup de couteau à un infirmier de la Pitié-Salpêtrière

À l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, un infirmier a été violemment agressé au couteau le 2 octobre aux alentours de 19h30 par un patient hospitalisé dans l'unité psychiatrique du bâtiment Georges-Heuyer. Blessé à la gorge, le soignant a été pris en charge par les urgences de l'établissement de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris. Dans un communiqué, le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) a tenu à exprimer toute sa solidarité avec la victime, rappelant qu'"aucune violence…

Face à la fraude sociale, halte au "tout contrôle". Le Haut Conseil du financement de la protection sociale milite plutôt pour une action préventive auprès des professionnels de santé, bien plus efficace et efficiente. Autres pistes : tarifer globalement les actes en Ehpad et impliquer les assurés pour contrôler la sincérité des déclarations.

Pour restaurer un contrôle par l'assuré de la sincérité des déclarations des professionnels de santé, qui a totalement disparu avec la télétransmission et le tiers payant, le HCFIPS propose d'imposer la signature électronique pour tout acte dépassant un certain montant. (Pascal Bachelet/BSIP)

Le risque médico-légal de la médecine esthétique donne lieu à une vigilance assurantielle

Des pratiques souvent mal codifiées et mal évaluées entre "fake injectors", réseaux sociaux et influenceurs… Les dérives mercantiles que connaît la médecine esthétique mettent en alerte la MACSF. Une clarification réglementaire s'impose.

Sur 2018-2023, la MACSF recense en moyenne chaque année une trentaine de dossiers de réclamation pour de la médecine esthétique, dont 60% mettent en cause un dermatologue, les 40% restants des généralistes. (Amélie-Benoist/Image Point FR/BSIP)

Pierre Moscovici juge "prometteur" le régime de responsabilité des gestionnaires publics

Pour le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, le bilan de la première année de mise en œuvre en 2023 du nouveau régime unifié d'infractions et de sanction des gestionnaires publics, qui a particulièrement agité les directeurs des établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux, s'avère "prometteur". C'est le constat qu'il dresse dans un rapport diffusé le 20 septembre et qui concerne plus largement les suites données aux contrôles des juridictions financières. Sur…

Une réelle prise de conscience s'impose face aux erreurs graves totalement évitables

Derrière l'anglicisme "never event", utilisé par l'assureur Relyens dans son panorama 2024 des risques liés aux soins, se cache une douloureuse réalité : la persistance d'événements graves complètement évitables et impactant en premier lieu le patient mais également l'image de l'établissement de santé et le moral des soignants impliqués.

La cause principale des "never events" est de très loin un défaut de réalisation des vérifications et de partage des points clés durant l'opération, et donc une mauvaise utilisation de la check-list sur la sécurité du patient au bloc opératoire. (Albane Noor/BSIP)

L'externalisation du service restauration en Ehpad peut mener à un licenciement économique

La cour d'appel de Versailles valide le licenciement économique d'une salariée d'Ehpad, après l'externalisation du service restauration. Celle-ci a refusé que son contrat de travail soit transféré ainsi que les reclassements proposés.

Un codeur en langue parlée complétée ne peut exercer d'autres fonctions auprès des élèves

Dans une décision rendue mi-juillet, la cour administrative d'appel de Nantes précise qu'un accompagnant d'élève en situation de handicap ne peut exercer simultanément la fonction de codeur en langue française parlée complétée.