Le bloc opératoire (2/3) : La réglementation françaiseLe personnel, les centres médicaux, la fabrication des dispositifs médicaux et la construction des établissements de santé sont réglementés par des normes françaises, européennes et internationales. Tout le personnel soignant et médical est accrédité par l'obtention d'un diplôme d'état. Les établissements de santé doivent obtenir l'accréditation du ministère c'est-à-dire répondre à des critères de qualité et de sécurité. Les produits doivent répondre au marquage CE médical. De plus, toutes les constructions sont soumises à des " normes " précises : le bloc opératoire, comme les autres services, est assujetti à des contraintes par des arrêtés publiés au Journal Officiel du 07/01/1993 et du 03/10/1995, inscrits au Code de la santé publique.
La formation professionnelle continueL'hôpital ne peut faire face à l'afflux des demandesLe Code du travail dans son article L 900-1 présente la formation professionnelle permanente comme une " obligation nationale ". La formation professionnelle continue en fait partie : elle se présente à la fois comme un droit collectif et individuel pour le salarié. Cette formation largement réglementée sur le plan administratif mais aussi et surtout sur le plan financier rencontre certaines difficultés d'application, difficultés qui bousculent d'autant plus un hôpital déjà en mal de personnel.
Les pratiques de désinfectionLe procédé chimique en point d'orgueLes évolutions réglementaires, la lutte contre les infections nosocomiales, l'engagement des établissements dans les processus d'assurance- qualité ou dans la démarche d'accréditation sont autant d'enjeux qui font évoluer l'activité de stérilisation-désinfection. Celle-ci s'appuie effectivement sur des méthodes (techniques, matériels et produits), des procédures, des protocoles, des recommandations et du personnel.
Les répercussions de la loi du 4 mars 2002 dans le champ du droit hospitalier (1/3)La loi n° 2002-303, du 4 mars 2002 (J.O. du 5 mars, p. 4118 à 4158), est-elle plus l'aboutissement d'une longue période de reconnaissance du droit des malades qu'une rupture avec la réglementation antérieure ?
Le bloc opératoire (1/3) : présentation générale et circulationTrois directives simples entrent en compte dans la conception d'un bloc opératoire: fonctionnalité, hygiène et rentabilité. La " physiologie " et l'" anatomie " d'un bloc opératoire doivent donc suivre des concepts stricts, qui requièrent une spécificité architecturale et un fonctionnement rigoureux. Plusieurs points doivent notamment être pris en considération : les mouvements du personnel, des patients et du matériel, l'hygiène et la circulation dans le bloc opératoire. Cette dernière est, quant à elle, régie par des règles de bon sens. Des procédures et des chemins d'accès sont conçus à cet effet pour réduire les risques d'infections nosocomiales. Quatre principes sont ainsi à la base des installations actuelles.
La communication de crise à l'hôpitalA l'heure des nouvelles technologies de l'information et de la communication, on a le droit de se tromper mais pas d'être surpris. L'information est une véritable question stratégique pour l'hôpital notamment en situation de crise. Elle suppose de prendre en compte les principaux acteurs aussi bien en externe (grand public et médias) qu'en interne (tutelle et personnel). A cet effet, un dispositif de gestion de crise doit être prévu afin de maîtriser la communication et l'image qui ressort de l'établissement.
Le contrat pluriannuel d'objectifs et de moyensLa mission des Agences régionales d'hospitalisation (ARH) est de mettre en œuvre la politique d'offre de soins hospitalière au niveau régional, de coordonner l'activité des établissements publics et privés et de déterminer leurs ressources. Cette mise en œuvre est réalisée notamment par la signature d'un Contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens (CPOM) passé entre l' ARH et un établissement.
Les infections nosocomialesSi le risque d’infection par maladies nosocomiales est connu depuis longtemps, il s’est accru ces dernières années avec l’évolution des pratiques de soins et le type de patients hospitalisés. En effet, jusqu’aux années 1950, les infections contractées à l’hôpital étaient essentiellement liées à l’acquisition, par les patients, de germes apportés par l’environnement ou par d’autres personnes. Depuis, l’évolution des pratiques de soins plus efficaces mais aussi plus invasives s’est accompagnée d’un risque supplémentaire, dit « endogène ». De plus, le recrutement de patients plus vulnérables, parfois immunodéprimés ajoute une dimension supplémentaire au risque de contraction de maladies nosocomiales.
Accidents médicaux : le point sur l'aléa thérapeutiqueL'aléa thérapeutique est un thème de réflexion et de discussion largement débattu et la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé modifie le cadre juridique de son indemnisation. Elle précise la nature et l'étendue de l'aléa thérapeutique et instaure un nouveau régime de réparation.
Télé-médecine : une pratique médicale fondée sur de nouveaux outilsLa télé-médecine pourrait bientôt constituer une révolution dans le milieu hospitalier si ses applications se démocratisaient. Certaines d'entre elles, déjà bien mises en place, permettent d'établir une relation de coopération entre plusieurs personnes, de médecin à médecin, mais aussi de praticien à patient. D'autres sont en devenir, mais il est prévisible que le progrès des télé-communications et la volonté des différents acteurs hospitaliers devrait donner une forte impulsion à toutes ses applications.