Dossiers

Le monde de la formation santé était dans la rue jeudi dernier. La réforme des Instituts de formations en soins infirmiers (IFSI) et ses dérapages illustrent un certain désarroi des professionnels. Le groupe de travail chargé de suivre la refonte des formations reste discret. Des étudiants sages-femmes réclament par ailleurs l'autonomie de leurs écoles.

Depuis plusieurs mois, les syndicats de psychiatres dénoncent le projet de loi réformant les soins sans consentement. L'examen parlementaire a été retardé, puis tout s'est accéléré avec un jugement du Conseil constitutionnel. L'opposition des professionnels reste forte.

Véritable hydre de mer, la permanence des soins hospitalière se retrouve régulièrement au cœur de débats animés. Les questions restent : qui, comment et combien ? L'arrivée des Agences régionales de santé (ARS) et leur appropriation de la problématique déstabilise un peu plus les acteurs concernés.

Outre une stabilisation des effectifs, le rapport annuel sur l'état de la fonction publique pointe une part grandissante d'agents non titulaires. Un constat valable en particulier pour le milieu hospitalier et un filon potentiel pour le marché du travail temporaire désormais juridiquement ouvert.

Le 21 juillet 2009, après cinq mois de marathon parlementaire, la loi HPST passait au Journal officiel. Un an plus tard, la nouvelle gouvernance hospitalière prend forme progressivement. Entre continuité et rupture, les avis divergent sur le poids maintenu ou perdu des politiques et des médecins.

Alors que la fin de l'année approche dans les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI), la réforme LMD poursuit sa mise en place accompagnée de nombreuses interrogations. L'arrivée prochaine de la seconde promotion d'étudiants qui obtiendront à leur tour dans trois ans le grade de licence risque d'amplifier les problématiques notamment organisationnelles. Mais espoir, les conventions tripartites débarquent.

À partir de l'examen du CHI de Poissy-Saint-Germain, qui réunit "la collection à peu près complète des dysfonctionnements du secteur hospitalier", la MECSS liste 46 propositions pour renforcer le pilotage médico-économique de l'hôpital, généraliser les bonne pratiques organisationnelles, clarifier le financement et améliorer la gestion des ressources humaines.

Longtemps attendues, les concertations entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur la réforme des retraites démarrent. Alors que plusieurs pistes sont évoquées, le cas des infirmiers semble déjà réglé.

C'est fait. Les Agences régionales de santé (ARS) sont effectives depuis jeudi 1er avril, et la publication des décrets nécessaires au Journal officiel. Hospimedia a voulu dans ce dossier se pencher sur les pouvoirs des directeurs généraux de ces agences, sources de débats, voire d'inquiétudes de la part de certains acteurs des secteurs sanitaire et médico-social.

Les achats hospitaliers représentent pour les établissements de santé un enjeu économique majeur. Désormais perçus comme un levier d'optimisation, ils sont placés au centre de la politique d'établissement sous l'angle d'une nouvelle variante, celle du Développement durable (DD).